Peugeot 103 Racing

Voici la fiche de présentation de la Peugeot 103 Racing phase 2 de 1987 de Willy qu’il a récemment restaurée après l’avoir remisée plus de 25 ans dans un hangar. Découvrez son histoire !

Tout commence en juillet 1988, lorsque Willy, alors âgé de 14 ans et fraîchement titulaire du brevet des collèges achète cette 103 Racing neuve chez un revendeur Peugeot à Moulin au prix de 5030 Francs (casque Caberg inclus).

Incollable sur le modèle, Willy réalise alors un rêve le jour où il l’a ramène dans la Renault R16 de sa mère avant de la parquer à côté de la Honda 125 Twin de son père.

Une fois le rodage terminé, les modifications moteur n’ont pas tardé. Willy décide de troquer le carburateur d’origine contre un modèle de 15 mm qu’il accompagne d’un pot Fresco long et d’une transmission longue 13/48.

Les années suivantes, ses économies lui permettent d’équiper sa Peugeot 103 Racing d’un vilebrequin bielle longue, d’un kit cylindre Gilardoni diamètre 46 mm et d’une culasse haute compression Malossi.

Par la suite, Willy, qui utilise sa 103 quotidiennement (36 km aller / retour), décide de l’équiper entièrement en Polini pour écourter ses trajets. Après 4 ans de bons et loyaux services et près de 35 000 kilomètres parcourus à son guidon (dont 10 000 km en Polini), Willy, donne sa mob à son petit frère le jour de l’obtention de son permis de conduire.

Ce dernier choisit de remettre la 103 Racing dans sa configuration d’origine. Il parcourt autant de kilomètres avec, avant que qu’elle ne soit remisée pendant 27 ans dans un hangar familial.

Eté 2019, Willy, récupère la 103 pour lui donner une seconde vie. Une chance que toutes les mobylettes n’ont pas eu ! Bien entendu, Willy souhaite revoie la motorisation qui s’en retrouve équipée en Polini des carters, au variateur, en passant par le vilebrequin, le cylindre, la culasse et les clapets.

Seuls le pot d’échappement, le carburateur et la transmission sont issus de catalogues de motoristes différents.

Aujourd’hui, la Peugeot 103 Racing fait partie de la flotte personnelle de Willy qui s’en sert au moins une fois par semaine que ce soit pour aller au travail ou chercher le pain. Voilà un mobeur heureux !